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le FBI aurait payé une université pour casser le réseau tor



Tor est un logiciel qui permet de surfer sur Internet tout en étant parfaitement anonyme. Selon les responsables du réseau, l’Université Carnegie Mellon aurait été payée par le FBI afin de révéler les adresses IP des utilisateurs de Tor et ainsi pouvoir retrouver leurs identités. Un acte qui irait à l’encontre des libertés civiles.

Tor : le FBI aurait payé une université pour casser le réseau

Les débuts de cette affaire de « désanonymation » des utilisateurs du réseau Tor datent de 2014. Le réseau a été victime d’une  attaque dans le but de récupérer des informations sur ces utilisateurs qui se cachent pour surfer en toute tranquillité, notamment sur le réseau Silk Road, une face cachée d’Internet qui servait à vendre des armes ou encore de la drogue. L’équipe responsable du projet Tor soupçonnait alors que l’université  Carnegie Mellon soit impliquée dans cette attaque mais sans pouvoir fournir de preuves.
Cette semaine, le site « Motherboard » révélait des documents qui prouvaient qu’un institut de recherche travaillant dans une université était à l’origine des informations obtenues par le FBI dans le cadre de l’arrestation de Brian Richard Farrell, un des membres de l’équipe de Silk Road. Les responsables du réseau vont même jusqu’à avancer que le FBI aurait payé ces chercheurs 1 million de dollars pour leur participation.

Une intervention du FBI jugée illégale par l’équipe de Tor

Selon Roger Dingledine, responsable du réseau Tor, cette intervention du FBI serait illégale car réalisée sans mandat. Une attaque d’une telle ampleur pourrait mettre en danger les données des utilisateurs légitimes de Tor. « Les libertés civiles sont attaquées si les autorités judiciaires croient qu’elles peuvent contourner les règles de preuves en sous-traitant le travail de police à des universités. Si le monde académique utilise la ‘recherche’ comme bélier pour violer la vie privée, toute l’entreprise de recherche en sécurité aura mauvaise réputation. (…) Si ce type d’attaque du FBI par le biais d’une université est accepté, personne n’aura de protections efficace au titre du 4ème amendement en ligne, et tout le monde est en danger » pouvait-on lire sur le blog de Tor.


Tor est un logiciel qui permet de surfer sur Internet tout en étant parfaitement anonyme. Selon les responsables du réseau, l’Université Carnegie Mellon aurait été payée par le FBI afin de révéler les adresses IP des utilisateurs de Tor et ainsi pouvoir retrouver leurs identités. Un acte qui irait à l’encontre des libertés civiles.

Tor : le FBI aurait payé une université pour casser le réseau

Les débuts de cette affaire de « désanonymation » des utilisateurs du réseau Tor datent de 2014. Le réseau a été victime d’une  attaque dans le but de récupérer des informations sur ces utilisateurs qui se cachent pour surfer en toute tranquillité, notamment sur le réseau Silk Road, une face cachée d’Internet qui servait à vendre des armes ou encore de la drogue. L’équipe responsable du projet Tor soupçonnait alors que l’université  Carnegie Mellon soit impliquée dans cette attaque mais sans pouvoir fournir de preuves.
Cette semaine, le site « Motherboard » révélait des documents qui prouvaient qu’un institut de recherche travaillant dans une université était à l’origine des informations obtenues par le FBI dans le cadre de l’arrestation de Brian Richard Farrell, un des membres de l’équipe de Silk Road. Les responsables du réseau vont même jusqu’à avancer que le FBI aurait payé ces chercheurs 1 million de dollars pour leur participation.

Une intervention du FBI jugée illégale par l’équipe de Tor

Selon Roger Dingledine, responsable du réseau Tor, cette intervention du FBI serait illégale car réalisée sans mandat. Une attaque d’une telle ampleur pourrait mettre en danger les données des utilisateurs légitimes de Tor. « Les libertés civiles sont attaquées si les autorités judiciaires croient qu’elles peuvent contourner les règles de preuves en sous-traitant le travail de police à des universités. Si le monde académique utilise la ‘recherche’ comme bélier pour violer la vie privée, toute l’entreprise de recherche en sécurité aura mauvaise réputation. (…) Si ce type d’attaque du FBI par le biais d’une université est accepté, personne n’aura de protections efficace au titre du 4ème amendement en ligne, et tout le monde est en danger » pouvait-on lire sur le blog de Tor.